La Liberté

Créativité, effort physique 
et esprit d’équipe

Les garçons ne font pas que porter les filles dans le cheerleading, ils ont des rôles très variés. © DR
Les garçons ne font pas que porter les filles dans le cheerleading, ils ont des rôles très variés. © DR
Publié le 27.06.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton sport! » Jérôme Bonnet, 23 ans, pratique le cheerleading depuis sept ans. Malgré une quinzaine de clubs en Suisse, c’est un sport méconnu, qu’il nous fait découvrir.

«Le cheerleading, ou la «claque» en québécois, combine beaucoup d’éléments: la gymnastique au sol, la danse, des sauts, des pyramides humaines, des portés et des lancés. Cette discipline est très créative car on met en place durant une année une chorégraphie de deux minutes et demie, qu’on améliore au fil des compétitions. De plus, ce sport est très complet physiquement et demande beaucoup de confiance entre les co­équipiers. Il faut aussi être rigoureux lors des entraînements, flexible dans la répartition des rôles et fort mentalement pour rester souriant en toutes circonstances lors des shows.

J’ai découvert le cheerleading grâce à une amie. Elle faisait partie de l’équipe de Bulle, à laquelle il manquait un coéquipier. Aujourd’hui, je suis coach de l’équipe des Lausanne Angels et athlète dans l’équipe bernoise des Capital Hornets. Avec ce groupe, je participe à des compétitions suisses et mondiales. A l’international, l’équipe suisse n’est jamais classée mais, cette année, elle a décidé de concourir dans une catégorie inférieure et donc elle a pu battre d’autres équipes. J’ai participé trois fois au championnat mondial et c’est magique de côtoyer des équipes étrangères, cela nous permet de nous améliorer. C’est sûr que les meilleures performances sont nord-américaines, mais il y a aussi de bonnes équipes en Europe.

Idéalement, il faudrait avoir le même nombre de filles et de garçons mais c’est difficile de trouver des sportifs masculins. Dans mon équipe de Berne, nous sommes cinq garçons sur 25 coéquipiers. Je n’ai jamais été confronté à des remarques sexistes mais, lorsque je parle de ce sport, les gens l’associent directement à l’activité de pom-pom girl, ce qui n’est pas du tout le cas en réalité. Dès qu’on leur explique notre discipline, ils sont intéressés. Ainsi, ce sport se fait gentiment connaître en Suisse.» Kim de Gottrau

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